Prologue
Au beau milieu d'une clairière,par un beau matin du début du mois de juillet, un camping-car étaient installé à côté d'une table. Quatre chaises étaient installé autour, mais bientôt cette si paisible famille du nom de Berkeley allait devoir ajouté une chaise de plus.
Mme Berkeley avait passé une très mauvaise nuit, elle venait de sortir la première du camping car, dehors elle remarqua soudain que le soleil venait à peine de se lever. C'est alors qu'elle s'aventura en pleine nature sans rien dire le moindre mot à son mari qui dormait paisiblement. Ses pas étaient très rapides. Solène Berkeley marcha à cette allure pendant quelques temps. Au bout de deux-trois minutes, elle stoppa net. Devant elle, une vue magnifique s'étendait, un lac d'un bleu étincelant où le soleil reflété, de l'herbe d'un vert époustouflant. Rien ne laissait paraître le drame qui allait se déroulé ce matin-là.
D'un pas hésitant, Solène Berkeley s'avança vers le grand fossé devant elle, et là, elle poussa un cri, digne de réveiller sa femme et ses enfants à des kilomètres.
Oh Non, oh non pas ça!!! gémissait-elle en découvrant la jeune fille blonde inerte.
Elle contourna le fossé et descendit à la rescousse.
Arrivée en bas, elle s'agenouilla le cœur battant, priant pour que cette jeune fille soit en vie.
S'il te plait réveille toi dit-elle d'une voix mal assurée en prenant son pou.
La jeune fille blonde dormait toujours paisiblement dans un bain où régnait peut-être la mort.
Solène comprit que son pou était faible et qu'il fallait agir vite, par chance sa famille avaient entendu son cri. Son mari, Fabien Berkeley accourut la rejoindre.
Qu'est-ce qu'elle a ? s'écria-t-il d'un ton alarmé
Sa femme au bord des larmes eu peine à répliquer.
Je ne sais pas, elle était déjà comme ça quand je l'ai trouvé! Je t'en supplie Fabien fait quelque chose!
L'homme sortit son portable et appela les secours, puis ils restèrent ainsi pendant dix bonnes minutes à prier en silence pour que cette fille aux si beaux cheveux blond survivent, pendant que leur enfants alerté eux aussi arrivèrent encore à moitié endormis.
Maman qu'est-ce qui se passe? Questionna sa fille Rozenn une couverture sur les épaules. Tu as vu un ours ?
Sur ces paroles son frère se mit à trembler de peur. Lui était d'un naturel plutôt ordinaire, mais plutôt beau: Des cheveux bruns clairs un peu bouclés qui lui cachait la figure, et ses yeux marrons glacé révélant le bonheur de sa courte existence De tout évidence, ce garçon n'avait manqué de rien dans son enfance.
Il n'y a paah.... d'ours dans cette forêt p'tite sœur! Bailla-t-il
Les deux adolescents s'approchèrent à leur tour, les yeux de Rozenn sortaient presque de leur orbite, et David resta incapable de prononcer un mot.
Est...ce... qu'elle est... commença Rozenn
Fabien Berkeley examinait le pou de la jeune fille.
Non, elle n'est pas morte, elle s'est seulement évanouie.
Brusquement, comme si elle avait entendue ces paroles, la jeune fille blonde se mit à bouger, d'abord les doigts, puis les bras, et finit par ouvrir ses yeux d'un bleu ciel éclatant.
Fabien se pencha vers elle.
Ne bouge surtout pas, et dit moi si tu t'es fais mal quelque part.
La jeune fille, resta sceptique un bon moment avant de tenter malgré les avertissement de Fabien de se relever. Cette se toucha le front
- J'ai mal à la tête. Mais, mon Dieu, mais où suis-je? Sembla-t-elle se demander à elle-même tout en regardant autour d'elle, dévisageant les arbres l'un après l'autre.
Tu ne te souviens pas demanda subitement Solène l'air rassuré que la jeune fille n'ait rien de grave.
La fille blonde aux yeux bleus observa une dernière fois les lieux.
Non, je ne me rappelle pas.
Comment t'appelles-tu questionna Fabien qui craignait le pire.
La jeune fille hésita longuement avant de répondre:
Je ne sais pas.
Solène eut un air ahurie, tout comme ses enfants qui se regardait tour à tour.
Te rappelles-tu d'où tu viens?
Là encore elle hésita.
Je ne sais pas
Il posa soudain la question décisive qui allait changer la vie de sa famille pour toujours.
Te rappelles-tu qui tu es?
La jeune fille plongea ses yeux bleus impassibles dans ceux de Fabien avant de lancer cette dernière phrase.
Je ne sais plus.
Fabien l'aida à se relever, en remarquant une chaînette argenté accroché à son poignet blanc pâle. De toute évidence, la jeune fille l'avait remarqué aussi. Elle scruta le poignet tout en lisant l'inscription gravé dessus, avant de s'exclamer.
Léah.... Léah, c'est sûrement mon nom?
Et
c'est ainsi que ce si beau jour de juillet démarra le début d'une
vie sans souvenir. Une heure plus tard, j'ai atterrit à l'hôpital
pour une série d'analyse plus ennuyeuses l'une que l'autre, et y
suis resté une semaine. Après que le médecin ait décidé me
garder pour cause de commotion cérébral et part conséquent
d'amnésie, les Berkeley m'ont ensuite amené aux commissariat pour
que mes parents puisse me retrouvé. Seulement personne ne m'a jamais
vraiment identifié, alors les Berkeley ont eu la plus grande
gentillesse de m'accueillir chez eux. Un jour d'août nous avons reçu
un coup de fil de la part de la police pour nous dire que quelqu'un
m'avait reconnu, mais cette personne s'est vite ravisée quand elle a
compris que je n'étais pas son enfant disparu à l'âge de deux ans.
Au jour d'aujourd'hui, je suis inscrite aux FPR (Fichiers des
personnes recherchés) et mène une existence plutôt normal.
En Apparence...
